12h sur l'Hérault

Publié le 30 Octobre 2013

Octobre est dans la place et novembre frappe à grands pas !
Pour le moment cet automne 2013 est encore très clément, mais pour combien de temps ? On peut encore tenter quelques sessions « by night » avant les grands frimas de l’hiver.
Personne prêt à me suivre ? Qu’importe, avec seulement une semaine de congé prise cet été, je compte bien compenser en cette période de la Toussaint. Et qui dît vacances, dît redescente dans le Sud et … pêche bien sûr ! J’ai peu de temps devant moi, quelques restes de billes du stock massif acheté cet été, et une envie de neuf. Qu’à cela ne tienne, je fonce sur l’Hérault en solo, à la recherche d’un nouveau spot (plus en aval cette fois-ci).

Seul bémol, il est déjà 17h30, je ne suis toujours pas au bord de l’eau, le soleil se couche et je ne trouve pas d’accès praticable sur la dite-zone ! Je tombe enfin sur une première « trouée » dans cette dense ripisylve. Le spot est sympa quoique bruyant (station de pompage non loin), je reste 5 min sur place, le temps de remarquer une carpe qui saute, je me tâte et la nuit est presque là ! Finalement je décide un coup de poker, peu emballé, je remonte dans ma caisse et cherche un nouveau spot à fond de cale. Je fini par tomber sur un petit chemin qui me permettra d’arriver sur une jolie « mise à l’eau » presque naturelle.

Plus le temps de lambiner. Je sors la frontale (il fait déjà noir) et monte mes cannes. Sur cette zone l’Hérault est peu large. J’envoie donc au cobra 1,5 kg de mini-billes « Chocolat-Malt » ainsi que quelques généreuses poignées de baby-corn sur le spot que je pêcherai en bordure sur ma gauche. Mes montages sont eschées de « Snowman » en 20 mm parfum Ananas auquel je rajoute juste quelques mini-billes sur fil solubles, puis je cale mes lignes quasiment à l’aveugle dans un silence glaçant. « Splaaoutch » … au bruit j’ai mine de rien réussi à gérer mon coup et à placer ma canne centrale juste contre la berge d’en face (ndlr : jonchée de bambou). Ça y est, 20 h, ça pêche ! Je monte alors mon campement, très sommaire pour coup (bed+parasol) et me prépare un thé brûlant bien mérité en regardant les étoiles … le vent se lève pas mal … patiente

2h35 : biiiiiiiiiiiiiiiiiiipppp, après de nombreux bips parasites annonciateurs d’activités (brèmes & Co), ma canne de gauche placée en bordure hurle à la mort. Je saute hors de mon duvet, me rue vers ma canne, ferre énergiquement. J’ai juste le temps de prendre la tension et de me rendre compte que c’est un Buffle qui est au bout … Clac ! Cassé net, direct ! Dommage mais c’est déjà bon signe.

4h : Ce coup-ci c’est ma canne centrale, placée contre la berge d’en face qui déroule sec. Je prends contact avec le poisson. Ça n’a pas l’air énorme mais la belle me livre une défense explosive pour le coup. Ça fait du bien de retrouver des poissons de fleuve, c’est autre chose que les miroirs boulimiques de la Raho ! A tel point que je l’ai contré in-extremis avant qu’elle aille se tanquer dans une souche. Dur, dur de retrouver ses marques de nuit en solo, je peine à la mettre dans l’épuisette, d’autant qu’elle me gratifie de rushs impressionnants au bord, au point de sauter contre une pierre et d’y laisser 2 écailles. Mais elle finira par rentrer et, heureux, je mets au sec cette jolie commune dorée de 9/10 kg à la caudale démesurée (ceci expliquant cela héhé) !

 

7h30 : Nouveau départ, canne de droite cette fois-ci (décidément tout mes spots payent ce soir). C’est moins lourd ce coup-ci mais encore bien vigoureux (malgré une caudale bien entamée ...) et alors que le soleil se lève je sors une seconde commune de 5/6 kg. 


Je décide de ne pas aller me recoucher et de profiter de l’aurore. Je mets donc le réchaud en route pour préparer un café salvateur et sort mon lancer léger. Je me suis enfin équipé en tresse et mon nouveau mini-moulin est un vrai régal. Je monte un Divinator (ndlr : un LS avec une jolie palette à la queue) et commence à prospecter perpendiculairement. Second lancé, Pam ! Je ramène cette grosse perche qui a littéralement sauté dessus. C’est vraiment un bon leurre !

Pour ce qui est du Carna, le poste n’a pas l’air optimal et on en restera là malgré une prospection de toutes les couches d’eau.

10h30 : Alors que je commençais à plier, Biiiiiiiiiiiippppp !!! Nouveaux départ sur une ligne placé contre la berge d’en face. Ça a l’air sérieux, malheureusement, après quelques rushs encaissés c’est la décroche ! Dommage …

11h : Je remballe et rentre doucement vers Montpeul avec mes quelques heures de sommeil dans les pattes. Mini session de 12 h, un tantinet fraîche mais agréable, quatre départs pour deux jolies communes au sec et une belle perche au réveil … pour une des « Der des Der » avant l’hiver, je suis assez satisfait ;)

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